FOOTKOLE – ANNIVERSAIRE : LOUISY ULYSSE, UNE PLUME MISE À L’ INCITATION À LA LECTURE

À l’aube du 3e anniversaire de Footkole, ladite institution se fait le plaisir de présenter chacun de ses membres. De ce fait, faisons la lumière sur celui qu’on qualifie de “rédacteur de l’attraction” en référence à la justesse de sa plume. Ce personnage à découvrir n’est autre que Louisy Ulysse.

Le sens de l’humour que possède le cayen n’est pas la seule qualité lui permettant de conquérir les cœurs. La façon, dont il rédige, est aussi une arme tranchante. Ses écrits laissent sur les langues le goût de la classe ainsi que de la précision.

À cet effet, l’homme fort de Footkole, Lutherson Léon qu’on peut compter parmi les heureux, n’a pas su tenir sa langue dans sa poche. Il a profité de cet immense occasion premièrement pour parler de sa faiblesse vis-à-vis à la justesse de la plume du cayen et, par la suite, faire le point sur le travail qu’effectue ce dernier au sein de l’équipe : “Il a une plume très juste qui vous incite à lire. Louisy est un type qui a beaucoup de volonté ainsi que de préoccupations, mais cela ne lui empêche de s’incarner au fur-et-à mesure dans nos rangs. Je me rappelle que lors de la série d’ouverture, il était le journaliste le plus actif de Footkole”, à déclaré le PDG de FK pour louer les humbles qualités de ce dernier.”

Né à Cavaillon, le fils de monsieur Louisfils et de madame Erutha Emma Ulysse, Louisy est le benjamin d’une famille chrétienne composée de six(6) enfants, dont (4 garçons, 2 filles).

Différemment de certaines personnes qui n’ont pas eu cette chance, le natif de Cavaillon peut pointer le doigt vers le ciel pour remercier Dieu parce qu’il a eu la bénédiction de vivre l’amour de son père et de sa mère. Mais, il allait dû les laisser après ses études primaires au collège Mixte Centre du Génie de Cavaillon pour s’exiler à Port-au-Prince. Là où il allait peaufiner ses études.”Je quittais mes parents en province à destination de Port-au-Prince pour m’installer plus précisément chez mon oncle. En fait, je pourrais dire que j’ai grandi avec ses deux fils Ernst Ocnys et James Ocnys. Après mes études classiques, bouclées dans la capitale (rire), je tenais ma place à l’UEH où j’étudiais les sciences juridiques (2011-2015) avant de décrocher un diplôme en langue française à l’Institut français d’Haïti. Ensuite, j’étudiais l’anglais à Institut Haitiano Américain et la chronique sportive à l”Isnac”, lance-t-il à la RFK.

Quant on voit son parcours, on pourrait dire qu’il a rempilé les bons grains pour être devenu ce qui lui a fallu ce titre “Louisy Ulysse, une plume mise à l’incitation à la lecture”. Dans tout cela, on peut en souligner que c’est la chronique sportive qui est pour lui un rêve d’enfance réalisé vue sa passion pour le football, mais aussi le chemin qui l’emmène à Footkole, là où il écoeure ses lecteurs.

Il s’est dit impréssioné par l’un de ses collègues, Dodley Vincent, le secrétaire de la rédaction.”En étant fan du football, j’aimais lire les articles édités sur les journaux étrangers comme Marca, Deportivo, l’équipe, Gazzetta etc..Ce qui a suscité chez moi le rêve de me voir un jour remplir les fonctions d’un éditorialiste dans un média. Cette motivation allait porter fruit puisque j’étais lauréat du cours de rédaction à l’Isnac malgré la rude concurrence existant entre moi, Emmanuel Auguste et Henrique Orvil. Après le cours, le professeur, Pierre Richard Subial qui était à l’époque le rédacteur en chef de FK m’a proposé un stage à FK ” a martelé le fan de Jean Pierre Etienne.

À l’instar de Footkole qui souhaite voir et vendre une autre image de notre sport roi, le passionné de l’América des Cayes et du Racing Club Haïtien aimerait voir aussi améliorer les conditions auxquelles le football se joue. Son rêve est de voir le foot devient vraiment une discipline sportive professionnelle chez nous. Pour cela, il fait appel à l’état qui doit d’abord montrer la voie et tend la main aux investisseurs.

Cependant, il reste accrocher à l’idée qu’il devrait avoir une réforme dans le milieu sportif haïtien car, selon lui, il y a trop de gens qui n’ont pas des supports financiers qui dirigent les clubs.

Comme disait le PDG de FK, Ulysse n’est pas seulement le rédacteur qui tient bien son stylo, il est aussi un journaliste très dévoué qui est prêt à participer à la nouvelle image que plus d’un de la presse sportive veut donner au sport local.

Par ailleurs, si le fils d’ Erutha hérite l’espace de Footkole pour faire écouler la magie de ses encres et reçoit aussi les mots de félicitations de ses lecteurs, il ne le doit ni à l’expression de sa sagesse ni à son sens de l’humour, mais de préférence, à l’harmonie de son stylo. Donc, il peut se vanter au même titre que les poètes, car ses écrits lui procurent le privilège d’inciter les gens qui le suivent à la lecture.

Stanley Fonrose / FOOTKOLE