ANALYSE – HAITI VS BERMUDES : LA CLÉ N’ÉTAIT PAS EN DIAMANT
2 mins read

ANALYSE – HAITI VS BERMUDES : LA CLÉ N’ÉTAIT PAS EN DIAMANT

PARTAGEZ

La sélection haïtienne de football a battu non sans peine (2-1) celle des Bermudes. Mais au delà de la victoire, elle a surtout montré un double visage avec deux schémas tactiques différents.

I) Le diamant était trop brut

D’entrée, Marc Collat a aligné un 4-4-2 losange, appelé aussi 4-4-2 diamant avec sans doute, la volonté d’avoir la maîtrise de l’entrejeu.

Mais ce milieu composé de Charles Herold Junior, Bryan Alceus, Zachary Herivaux et Steven Saba peinaient à organiser le jeu correctement. Steven Saba était le principal dépositaire du jeu alors que Charles Herold Junior en position de numéro 10 se fourvoyait dans la défense adverse sans vraiment rien contrôler. Zachary Herivaux jouant trop près l’un de l’autre. En somme, des espaces se libéraient sur les couloirs pour les Bermudiens qui les prenaient à coeur joie.

Ce 4-4-2 losange était déséquilibré : aucune maîtrise du milieu, manque de coordination entre les milieux et beaucoup trop d’espaces sont corollaires.

Le 4-3-3 ou la clé de voûte

En deuxième période, le technicien français fait rentrer un attaquant, Derrick Étienne, à la place de Charles Herold Junior, faisant évoluer désormais son équipe dans un 4-3-3. Un changement tactique qui a apporté un nouveau souffle à cette sélection. Par ses fulgurances, l’attaquant des New York Red Bulls a permis une exploitation maximale des espaces sur le côté droit, permettant à Duckens Nazon et Frandzy Pierrot de mettre en valeur leurs points forts dans le jeu. C’est du couloir droit que sont venus les deux buts des Grenadiers dans le match.

Par ailleurs, on a assisté à une meilleure maîtrise du milieu de terrain. Et enfin, grâce à son repli défensif, Derrick Étienne a favorisé un meilleur contrôle de son couloir et soulagé ainsi Wilde Donald Guerrier dans les tâches défensives.

Un changement de schéma qui a permis au Onze national de mieux jouer et qui prouve que ce soir la clé de la victoire n’était pas en diamant .

DOMOND WILLINGTON / FOOTKOLE


PARTAGEZ

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *