CHFP 2020 – 2021 / ANALYSE : PREMIÈRE JOURNÉE D1, ARBITRES FEMMES, SERAIT-ELLE UNE BONNE STRATÉGIE ?
La série d’ouverture du Championnat Haïtien de Football Professionnel (CHFP) reprend officiellement ses droits ce samedi 5 septembre, six mois après qu’il ait été boycotté par la crise sanitaire liée à la Covid-19. Le fait marquant est que toutes les rencontres de la première journée ne seront dirigées que par des arbitres femmes. À la question : est-ce une bonne stratégie ? Sans surprises les avis sont partagés. Évoquons quelques uns !
La Commission Nationale des Arbitres (CONA) a opté pour que toutes les rencontres du coup d’envoi officiel de la série d’ouverture du CHFP soient arbitrées par des femmes. Une décision définitive qui attire l’attention des fans aguéris ainsi que des commentateurs sportifs du pays. À cet effet, ces derniers se sont illustrés par des arguments pour et contre.
Timidité des femmes et fermeté dans les décisions ?
Sur ce point, certains jugent que les arbitres féminins n’auront pas le plein pouvoir décisionnel. Celui-ci pourrait avoir de graves conséquences ( mauvaises décisions, retour sur les actions etc..) sur certains clubs, notamment les équipes. Ces décisions s’expliqueraient du fait que les matches disputés à domicile devaient impérativement tourner en leur faveur.
L’arrogance et l’agressivité des joueurs
Cette même catégorie de fans croit dûr comme fer que 80% ( jugement ?) des arbitres femmes faillissent toujours à leur mission de diriger un match de football à cause de l’arrogance et l’agressivité des joueurs contestataires. Cela arrive souvent, disent-ils, lorsqu’il s’agit d’une “décision sine qua non” pour sceller le sort d’une rencontre décisive.
Passivite et Réactions Molo Molo dans les décisions
Ici, on se refère à des sanctions liées aux cartons jaune, rouge ou encore des pénalties suite à une bagarre, anti-jeu ou des fautes dans les 16 mètres d’une équipe ou d’une autre. Des lourdes décisions qui mettent parfois, les arbitres femmes dans le pétrin et ne savent quoi faire. Dans le cas contraire, elles seront les principales cibles des mauvais perdants ainsi que des fans.
Par ailleurs, très peu sont d’autres observateurs du football qui voient cette décision comme une bonne stratégie. Selon l’avis de ces derniers, les arbitres femmes au même titre que les hommes, n’ont pas de traits de différence dans l’exercice de leur fonction professionnel. Et parfois, elles sont plus strictes que les hommes.
Cela sous-entend que les arbitres femmes ainsi que les hommes doivent jouir les mêmes privillèges sur les terrains ainsi qu’en dehors. Donc, les idées sont partagées sur cette décision prise par la commission nationale des arbitres (CONA).
Qu’en pensez-vous ?
Célou FLÉCHER / FOOTKOLE