
CONCACAF CHAMPIONS CUP : MIAMI S’EST DÉBARRASSÉ DE LOS ANGELES FC D’HUGO LLORIS
Avec un Messi décisif, auteur d’un doublé, l’Inter Miami s’est défait (3-1), à domicile, du Los Angeles FC (LAFC) lors du match retour des quarts de finale de la Ligue des champions de la Concacaf. Comme ce fût le cas lors de la finale du mondial 2022, Lionel Messi a fait des misères à Hugo Lloris.
Dans une ambiance survoltée au Chase Stadium, l’Inter Miami CF a écrit une nouvelle page de son histoire en remportant une victoire décisive 3-1 contre le LAFC. Les deux clubs s’affrontaient lors du match retour des quarts de finale de la Ligue des Champions de la Concacaf 2025. Ce succès permet au club floridien de renverser la série et de s’imposer 3-2 au score cumulé, accédant ainsi aux demi-finales pour la première fois.
Un Chase Stadium en ébullition porté par un Messi des grands soirs
Menés 2-0 sur l’ensemble des deux matchs après un but précoce d’Aaron Long dès la 9e minute, les joueurs de Javier Mascherano ont montré un immense caractère pour revenir dans la partie. C’est Lionel Messi, le capitaine et maître à jouer de l’équipe, qui a sonné la révolte à la 35ème minute avec une frappe splendide du gauche qui s’est logée dans la lucarne d’Hugo Lloris, relançant les espoirs des supporters présents au stade. La première mi-temps s’est terminée sur le score nul (1-1). Donc, (2-1) au score cumulé en faveur du Los Angeles FC. Les Floridiens ont besoin de 2 buts de plus pour s’assurer la victoire.
Redondo et Messi scellent la qualification
La seconde période a vu Inter Miami accentuer la pression sur la défense californienne. Le jeune milieu argentin Federico Redondo, d’un superbe coup de tête à la 61e minute, a offert l’avantage à son équipe pour la première fois de la soirée.
L’Inter Miami a continué à pousser, enchaînant les frappes, mais la délivrance n’est finalement venue qu’à la 84e minute. Suite à une main dans la surface du défenseur brésilien Marlon Santos, un penalty est accordé aux locaux après intervention de la VAR. Comme à Lusail lors de la finale de la Coupe du Monde 2022, Messi n’a pas tremblé face à Hugo Lloris et a trompé le gardien français avec sang-froid, envoyant le ballon au fond des filets pour signer le doublé et porter son total à cinq (5) buts dans la compétition, huit (8) toutes compétitions confondues cette saison.

LAFC a essayé de revenir au score dans les dernières minutes, mais le gardien argentin Óscar Ustari, ancien coéquipier de Messi en sélection nationale, s’est illustré par plusieurs arrêts décisifs, notamment face à Denis Bouanga à la 88e minute et dans le temps additionnel.
Fafà fait son entrée… dans les derniers instants
À noter également l’entrée très tardive de Fafà Picault, qui s’était échauffé longuement sur la touche mais n’a été appelé qu’à la 90e minute. Un choix tardif du staff, qui a surpris plus d’un tant l’ailier semblait prêt à apporter sa vitesse et son explosivité plus tôt, en lieu et place de Luis Suarez. Il a tout de même contribué à verrouiller le score dans les ultimes secondes du match.
Réaction d’après-match : Mascherano ému et fier
En conférence de presse, l’entraîneur Javier Mascherano n’a pas caché son émotion :
“On voulait aller plus loin, et on y est parvenus. Ce genre de remontada nécessite souvent un peu de chance, et ce soir, elle était de notre côté. Mais au-delà de ça, les joueurs ont montré du courage, de la détermination. Ils y ont cru jusqu’au bout. C’est leur victoire.”
Il a également tenu à souligner l’impact de Messi, déclarant :
“C’est l’âme de cette équipe. Il a tout gagné, mais continue de jouer comme s’il n’avait encore rien prouvé. Il est exceptionnel, et je me considère chanceux de l’avoir dans mon groupe.”
Cap sur les demi-finales face à Vancouver Whitecaps
Inter Miami affrontera désormais les Vancouver Whitecaps en demi-finale les 24 (Canada) et 30 Avril (USA) prochain, tandis que leur saison en MLS se poursuit ce dimanche 13 avril avec un déplacement sur la pelouse du Chicago Fire. L’objectif reste clair : viser un titre national et un sacre continental. Et avec un Messi en état de grâce, tous les rêves ne sont-ils pas permis ?
Nathalie Antoine/ FOOTKOLE