FOOT – INTERVIEW : QUAND RICARDO ADÉ ÉVOQUE LES GRENADIERS, LA FHF ET SA VIE PERSONNELLE (2e PARTIE)
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FOOT – INTERVIEW : QUAND RICARDO ADÉ ÉVOQUE LES GRENADIERS, LA FHF ET SA VIE PERSONNELLE (2e PARTIE)

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FK : En dehors du football, parlez-nous un peu de Ricardo Adé !

R.A : En dehors du football, je suis encore dans le football. Parce que je ne vis que du football. Même en vacances, je continue à jouer, à m’entraîner. Sinon, je regarde la télévision, je sors parfois avec des amis. Durant la saison, je suis vraiment concentré sur le football, mais je prends un peu de bon temps quand la saison est terminée. La carrière de footballeur est courte, il est important de s’y concentrer.

F.K : Est-ce important pour toi de continuer à t’entraîner en dehors des séances du club ?

R.A : J’aime m’entraîner deux fois par jour. Le matin avec le club, le soir, je fais du travail personnel. Je me tiens toujours prêt à accueillir n’importe quelle opportunité qui se présenterait.

FK : Beaucoup de joueurs à travers le monde ont été atteints du COVID-19. En as-tu été atteint ? Si oui, comment a été l’expérience et quel conseil aurais-tu pour les internautes de FK?

R.A : J’ai été testé positif après 3 matchs lors de la reprise. Ça m’a beaucoup dérangé parce que je faisais énormément attention à moi. Je n’avais contact avec personne sinon les autres joueurs. Ils étaient tous négatifs pourtant. Ça m’a pris une journée pour l’accepter. Ensuite, je me suis dit que c’était sûrement dû à une quelconque imprudence de ma part. Dieu merci, je n’avais aucun symptôme. J’ai choisi de ne pas en parler sur les réseaux sociaux par respect pour ceux qui ont perdu quelqu’un dû au COVID-19. Je suis resté en quarantaine, je m’entraînais pour me préparer à retrouver l’équipe 14 jours plus tard. Ce qui importe, c’est de respecter les principes. Parce que cette maladie existe bel et bien et elle peut être fatale pour certains.

Fk : Parlez-nous de Adé danseur ? On te vois souvent danser sur Instagram.

FK : Rires…. À vrai dire, au cours de mon enfance à Saint-Marc, je faisais partie de Mystical Dance. J’étais danseur. Jusqu’à aujourd’hui, j’aime beaucoup la musique et c’est l’une de mes sources de motivation, aux vestiaires par exemple.

FK : Très souvent, tu postes un animal sur ta page. Est-ce ton animal de prédilection ?

R.A : C’est une très belle question. C’est une panthère noire. Je l’ai choisi pour sa vitesse, sa force, sa mentalité, sa préparation avant d’attaquer sa proie…. tout ça me ressemble. Je le poste toujours avant les matchs. Ça me motive.

FK : Comment vois-tu ton avenir ? Te vois- tu finir ta carrière au Magallanes ?

R.A : Je ne vis pas dans l’instant. Je vise toujours plus haut, plus loin. Je me prépare à toutes les opportunités. Cette saison a bien commencé. Nous avons des objectifs ambitieux. Cette équipe n’a pas joué en 1ère division depuis 30 ans. Nous sommes unis et souhaitons tous que l’équipe soit promue en fin de saison. Actuellement, nous sommes à la seconde place. Si nous arrivons à atteindre cet objectif, il sera difficile pour moi de laisser tomber cette famille. Mon but est de jouer en 1ère division, parce qu’à ce moment là, il y aura vraiment beaucoup d’opportunités, et de nombreuses portes s’ouvriront certainement. Ce serait extraordinaire d’y parvenir avec Magallanes.

FK : Adé, la sélection nationale, Qatar 2022 et la Gold Cup 2021 ?

R.A : Notre premier objectif devrait être la qualification pour la Gold Cup. Mais, notre plus grand rêve est la Coupe du monde. Nous avons pour devoir de remédier à la situation actuelle pour obtenir notre qualification premièrement pour la Gold Cup, ensuite nous pourrons penser à la Coupe du Monde, quoique la route semble difficile vu le format de la zone. Mais, ce n’est pas impossible.

FK : Penses-tu qu’il y a des améliorations au sein de la FHF qui pourraient inciter plus de joueurs qualifiés à vouloir intégrer la sélection ?

R.A : Tous les joueurs qui font partie de la sélection nationale font beaucoup de sacrifices. Il ne s’agit pas d’argent, mais d’amour pour le pays et/ou la patrie. Il y a énormément d’amélioration en termes d’équipements, de matériels d’entraînements et de soins.

Nathalie Antoine / Footkole


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