PAULSONN DEVILIEN (UN REDACTEUR DE FOOTKOLE) ÉCRIT AUX GRENADIÈRES
Mon coeur tremblotant cache sous ces mots par excès de fiereté, d’amour et d’admiration qui sont le fruit de vos prouesses sachant que depuis le CFU U20 Women 2015, je vous suis via le media FootKole et jusqu’en Bretagne. Ce que vous nous apportez nous chatouille éternellement, illumine et illuminera interminablement notre âme d’haïtien.
Aucune dextérité ou prèsque n’a su raviver le goût virtuel de nos remarquables moments de naguère dans notre vie de peuple. Je parle dans ma peau de jeune dans les vingtaines, donc un grain de la génération embourbée dans la crasse, la honte et les gâchis aux yeux du monde. On m’a raconté et parfois conté qu’en 1974, la fièvre du mondial dont participait Haïti a éclaboussé de joie les plus pâles visages de notre terre. Mais aujourdh’hui, mes adulées grenadières, sous notre joug infernal de 2018, vous vous dressez en lueur et nous instiguez espoir de notre ténébreux abîme étant.
Mes fières et chères grenadières, sachez que, je brûle et consume de fiereté, d’amour et d’admiration pour vous sans jamais calciner et le pays entier d’ailleurs.
Ce soleil qui vous zyeutait à St Malo, chères grenadières, contenait le souffle et l’amour inconditionnel de dizaines de millions d’âmes dessalinniènes dont moi particulièrement. Vous nous êtes, depuis un bon bout de temps, l’unique trait positif sous les yeux du monde et des astres.
Votre courage et determination à chaque touche de balle, chères grenadières, ne saurait être ni mesuré, ni monnayé; nous vous demanderions d’accepter nos gratitudes et notre profond amour.
Permettez nous, et moi précisément, de vous placer comme la pompe de notre système respiratoire ainsi vos énergies seront notre oxygène.
Mots fébriles, coeur débordant, je vous prie de recevoir mes bises patriotiquemment solennelles, mon amour et mon plus grand respect.
Ce 10 août 2018
Pierre-Paulsonn Devilien.
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