“DIRIGER L’ÉQUIPE NATIONALE DE FOOTBALL SERAIT UNE FIERTÉ”, DIXIT JEAN-JACQUES PIERRE
Le poste sacré de sélectionneur national d’Haïti reste vacant depuis la confirmation de la “non reconduite” de Marc Collat à la tête des Grenadiers. Pour concrétiser les folles rumeurs autour de sa nomination à la tête des Grenadiers, un ancien international haïtien répond favorablement.
Pour pallier l’absence de l’entraîneur français Marc Collat, dont son contrat de trois (3) ans ne sera pas renouvelé à la tête du Onze national, un ancien Grenadier se dit prêt à emboîter le pas s’il arrive toutefois à recevoir un appel des dirigeants de la FHF.
Il s’agit effectivement de l’ancien défenseur et ex-capitaine de la sélection nationale haitienne et du FC Nantes, en l’occurence Jean Jaques Pierre. Dans un long entretien accordé à Légupeterson Alexandre du quotidien Le Nouvelliste, il confirme son intérêt à entraîner une des équipes nationales.
“Bien sûr que je suis prêt à entraîner, et ce à n’importe quel niveau, car le plus important c’est la gestion et le suivi des joueurs pour atteindre le ou les objectifs fixés dans le projet de développement de la FHF, selon les ambitions et le niveau”, a ouvertement répondu Jean Jacques Pierre.
Ainsi, en ce qui a trait à la sélection nationale A, le natif de la cité Anacaona ne cache pas sa fierté d’en devenir coach principal.
“Diriger l’équipe nationale serait une fierté, mais surtout un challenge plus qu’intéressant. Ce serait aussi l’occasion de continuer de rendre ce qu’on m’a donné, chose que je fais ici en France et à Légogane avec ma petite école de football”, a-t-il martelé.
Au terme de cette interview accordée à Légupeterson Alexandre, l’ex-capitaine des Grenadiers a laissé entendre qu’en général son rapport avec des joueurs reste et a été toujours des échanges sportifs, pourtant dit-il, c’est tout à fait différents avec les dirigeants de la FHF, car il déclare avoir connu peu de gens qui y travaillent à part Carlo Marcelin qu’il connait depuis son plus jeune âge.
“Yves Jean Bart depuis qu’il est à la tête de la FHF et Wilner Étienne, je parle plus souvent avec les deux premiers, car ils étaient les plus souvent en sélection”, a t-il avoué.
Célou FLÉCHER / FOOTKOLE