CONCACAF U-20 FÉMININE – ANALYSE : HAÏTI SEULE CONTRE LES GÉANTS NORD-AMÉRICAINS
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CONCACAF U-20 FÉMININE – ANALYSE : HAÏTI SEULE CONTRE LES GÉANTS NORD-AMÉRICAINS

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La sélection nationale féminine des moins de 20 ans dispute ce vendredi 26 janvier 2018 au Stade Alto Boldon face à l’équipe étoilée, la première demi-finale de ce pré mondial 2018. D’autre part, l’équipe Mexicaine affronte le Canada dans un duel à forte saveur nord-américaine. Ce dernier carré nous livre un tableau particulier : Haïti contre les ogres de l’Amérique du Nord.

Étant la première équipe caribéenne à être si proche d’une qualification à une phase finale d’un mondial féminin u-20, l’équipe emmenée par le technicien français Marc Collat jouera gros lors de cette demi-finale face à sélection américaine. Une victoire des grenadières sera synonyme de qualification directe pour le mondial qui se tiendra du 5 au 24 Août du côté de l’hexagone. En cas de défaite, une dernière chance sera offerte à cette prometteuse équipe de se rattraper dans le match de classement, encore face une équipe nord-américaine, le Mexique ou le Canada.

Notre adversaire du jour

La sélection américaine est incontestablement la meilleure équipe féminine de la zone et l’une des meilleures au monde. S’érigeant en véritable machine infernale, la “Team USA” n’a connu que 2 défaites (contre le Canada en 2004 et 2008) et 2 matchs nuls en 41 rencontres disputées dans cette catégorie d’âge. Cette équipe américaine a déjà inscrit 255 buts pour seulement 16 encaissés avec à la clé, un record de 9 demi-finales de suite jouées dans le championnat de la CONCACAF. Inutile de dire que cette formation fait peur et constitue une véritable force dans la région. Après avoir battu le Nicaragua (2-0) dans sa première apparition, elle a enchaîné contre les “Reggae Girls” (Jamaïque) (2-1) avant de conclure la phase de groupe sur une victoire (2-1) aux dépens de la sélection mexicaine pour terminer en tête du groupe B avec 9 points. En demi-finale, les protégées de Jitka Klimkova vont probablement tout faire pour venir à bout des Nérilia Mondésir, Roseline Eloissaint, Nelourde Nicolas et consorts…

Nos potentiels adversaires

Si l’objectif premier des grenadières est de vaincre les américaines en demi-finale toutefois, une défaite ouvrirait les portes d’un match de classement contre le perdant de l’autre demi-finale opposant le Mexique au Canada afin de déterminer le dernier pays qualifié pour le mondial français, dans l’un ou l’autre cas, ce sera quand même du lourd. D’abord, le Canada finaliste malheureux de la dernière édition en 2015, battu par les américaines 1-0, peut espérer une qualification. Avec deux titres remportés contre les États-Unis en 2004 (2-1) et 2008 (1-0), les Canuks peuvent se vanter d’être presqu’ au même niveau que les américaines dans la hiérarchie du football féminin. Victorieux (4-0) d’une sélection haïtienne complètement remaniée dans la troisième rencontre du groupe A, le Canada pourrait une nouvelle fois croiser le fer avec les grenadières s’il ne parvient pas à s’imposer contre le Mexique et qu’Haïti chute face aux américaines. Ce serait l’occasion parfaite pour l’équipe haitienne de prendre sa revanche.

De l’autre côté, “El Tri” (Mexique) quant à lui tentera coûte que coûte de conserver sa place pour le mondial. Opposées au Canada en demi-finale, les joueuses de Christopher Cuéllar Sipe doivent franchir cette étape si elles souhaitent éviter le match de classement. Dotées d’une parfaite habileté, d’une rapidité terrible, les mexicaines peuvent user de cet arsenal en cas d’éventuelle confrontation face à Haïti. Même si elle n’a pas encore inscrit son nom au palmarès de la compétition, le Mexique reste et demeure une équipe redoutable et compétitive, capable de talonner même les meilleures du monde.

Cette 9e édition de la CONCACAF féminine des moins de 20 ans, aura tenu toutes ses promesses. Nos jeunes grenadières se donnent à fond jusqu’ici, afin de suivre la voie de l’équipe sénior de 1974 en Allemagne, et celle de l’équipe u-17 masculine en 2007 en Corée du Sud. Même si le plus dur reste à faire, elles doivent être fières d’avoir la chance d’exposer leurs talents aux yeux du monde entier et apporter un brain d’espoir au football féminin haïtien.

 

Dodley Vincent / FOOTKOLE

 


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