GOLD CUP 2019 : AU DELÀ DE L’ÉLIMINATION DES GRENADIERS

La sélection haïtienne de football s’est fait éliminer par le Mexique, ce mardi 2 juillet 2019, après un penalty litigieux créant automatiquement polémique. Néanmoins, au delà de l’élimination, les Grenadiers ont montré des points positifs qui méritent d’être signalés et félicités.

Ce débâcle, aux Etats-Unis face au Mexique, laisse un goût amer sur la langue de plus d’un. Haïtiens ou ceux qui aiment le bon football sont consternés, sincèrement, ils ne croient pas à leurs yeux. D’après quelques quotidiens comme nous à Footkole, la sélection nationale est peut être victime d’un complot ou vol cru. Cependant, hormis l’élimination des Grenadiers, cette sélection n’a pas été comme les précédentes sélections haïtiennes. En effet, union, talent, guerrier et vrais Grenadiers sont, entre autres, les maîtres mots qui sauraient qualifiés cette équipe haïtienne.

Une équipe unie

Les Grenadiers ont pu créer une équipe à l’image de leur devise “l’union fait la force”. Malgré la divergence de langues, la différence de cultures et la pluralité de caractères, les Bleus et Rouge ont su s’unir vers un seul objectif : atteindre la finale. Du capitaine, Johny Placide à ceux qui n’ont jamais joué même une minute, tous se sont montrés responsables. En fait, comme dit la devise, l’union a été la vraie force de cette équipe, on l’a tous remarquée.

Un mariage qui a fonctionné entre jeunes et anciens

Cette sélection nationale est le jumelage entre des anciens joueurs et de nouveaux au sein de l’effectif de Marc Collat. Avec Johny Placide 31 ans jouant pour la sélection depuis 2008 et Wilde Donald Guerrier aussi trentenaire (30 ans), ces anciens ont inculqué aux jeunes comme Josué Duverger 19ans, Isaac Roaud (21ans) Et Mika Cantave (22ans), la fierté d’être Haïtien et les mœurs haïtiens. Ce mélange a été plutôt fructif, car ces nouveaux montrent souvent leur énorme fierté envers Haïti.

Des vrais Grenadiers

Dans un sens large, la définition du mot “GRENADIER” : rapporte à un soldat d’élite ou de cavalerie. Certainement, les Grenadiers ont conçu la Gold Cup comme une bataille qu’il fallait à tout prix faire bonne figure. Même en encaissant les buts, ils n’ont jamais baissé les bras, ils jouaient tous les matches comme des finales. Contre les Bermudes, le Costa Rica ou encore le Canada, les Haïtiens étaient menés au score, mais ils ont su trouver assez de projectiles dans leurs armes pour remonter au score et renverser la situation.

Une équipe bourrée de talents

Le public haïtien croit “bien sûr“ que Haïti dispose du talent nécessaire qui pourra lui permettre d’aller titiller ses adversaires aux prochaines compétitions internationales. Si les Grenadiers ont pu s’imposer de cette façon c’est parce que l’équipe nationale est remplie de joueurs qui ont énormément de talent.

La vista de Steeven Saba, la technique de marquage de Bryan Alcéus, la physique de Franzdy Pierrot, les dribbles fou de Hervé Bazile, la prouesse technique de Duckens Nazon, on aura tout entendu et tout vu de cette équipe haïtienne dans la Gold Cup. Tout compte fait, on peut dire que cette équipe haïtienne est bourrée de talents et promet du lourd pour l’avenir.

Hormis le débâcle aux Etats-Unis face aux Mexicain, la sélection haïtienne a présenté de nombreux points positifs et démontré sa capacité à se métamorphoser pour vaincre ses adversaires. Sera-t-elle aussi performante dans les prochains matches ? À quoi s’attendre ?

Daniel Jean / Footkole