FOOT – ARBITRAGE: ROSNICK GRANT VISE LES JO DE 2024
La présence des femmes arbitres haïtiennes officiant dans des compétitions à l’échelle international, depuis les trois derniers mois, est sans contexte un point très intéressant pour l’arbitrage haïtien, en pleine émergence actuellement dans la région CONCACAF. Joint par téléphone, le responsable de la CONA “Rosnick GRANT”, répondant à une question de Footkole, rejette d’un revers de main l’effet de miracle.
“Depuis le 1 Novembre 2010, le jour où nous avions donné, et ce pour la première fois, le Cours National Femme Arbitre (CONFA), nous avions fixé comme objectif : les JO de 2024”. a répondu fièrement Mr Grant pour pointer du droit, le long processus des résultats des femmes arbitres haïtiennes.
Tout compte fait, trois ans après les premiers cours de la CONFA, soit en 2013, Haïti avait, pour la première fois dans son histoire, une femme présente dans la liste de la FIFA (Johanne Monestime). Cinq ans plus tard, Haïti est devenue le premier pays de la Caraïbe ayant huit (8) femmes arbitres dans la liste de la FIFA en 2018. En effet, sur plus de 400 arbitres au niveau national, près de 100, sont des femmes. Ces dernières, sont en démonstrations à tous les niveaux dans les championnats nationaux.
D’ailleurs, le n°1 de la CONA, avec l’air content et fier, s’est attribué un satisfecit pour avoir pris l’initiative de confier aux femmes, la direction des matches de la première journée du championnat national de première division, et ce, à chaque série d’ouverture depuis tantôt deux ans.
“La FIFA nous a félicité. C’est pourquoi, elle a vraiment tenu compte de nos femmes arbitres dans la construction de sa liste en vue de ses compétitions. De son côté, la CONCACAF, instance suprême du football de la région, aujourd’hui, veut intégrer les femmes dans la Ligue des Champions des hommes”, a fièrement expliqué l’ING Grant. (#innovateur)
S’exprimant sur les chances de voir un arbitre du pays officier dans une phase finale de coupe du monde de la FIFA, Mr Grant a lâché ce qui suit : “Haïti a beaucoup plus de chance d’avoir une fille en phase finale d’une coupe du monde qu’un homme.”
S’il admet que la concurrence, chez les hommes, est beaucoup plus rude, mais selon lui, les femmes arbitres ont également beaucoup plus de motivations que les hommes.
Somme toute, l’ING Rosnick Grant croît fermement que l’arbitrage haïtien va continuer à croître aux yeux du monde entier, et il n’a pas caché son rêve de voir à partir de 2021, nos femmes arbitres présentes dans les coupes du monde de la FIFA, réservées aux filles au niveau des U17 et U20.
Lutherson LEON / FOOTKOLE
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