CONCACAF U17: Le Pré Mondial Concacaf U17 DEBUTE CE SOIR A PANAMA.

Le Panama est devenu depuis une décennie l’une des places fortes du football de la Concacaf

Ce pays prospère d’Amérique centrale,par son économie pour la 7 eme fois en moins de 10 ans reçoit une phase finale de Concacaf ; le pays avait été hôte notamment des play-offs de la Copa Centenario l’an passé.

Et c’est Haiti qui a l’honneur tout comme pour le pré-mondial U17 de 2017 d’ouvrir le bal en affrontant en match d’inauguration la coriace formation de Curacao, cette ancienne colonie hollandaise dont le football est en pleine ascension depuis quelque temps.

L’équipe Haitienne démarre contre une sélection qu’elle connait bien , l’équipe de Curaçao qu’elle avait déjà battue (3-1) en septembre dernier en demi finale lors la phase finale ses éliminatoires caribéennes après un match très serré malgré le score (1-3, nos adversaires ouvrant le score ) ; nos adversaires qui sont arrivés directement des Pays-Bas où ils ont fait un long stage et qui en plus se sont renforcés, ne partent pas battus d’avance.

Sur le papier, c’est l’adversaire idéal pour entamer un tournoi même s’il faut se tenir sur ses gardes car, encore une fois Haiti se trouve dans un groupe difficile avec le
Pays hôte, Panama, comme adversaire pour son 2eme match et le pays voisin, le Honduras, les deux adversaires ayant une plus grande présence en coupe du monde
Le coup d’envoi c’est ce soir au Maracana, un petit bijou de stadium, l’une des multiples enceintes construites par le Gouvernement dans le cadre de son programme de développement qui a fait de ce pays longtemps dédié au base-ball et à la
Boxe (Roberto Duran) un désormais grand pays du football de la Concacaf grâce à d’immenses moyens financiers apportés par de multiples sponsors dont deux Compagnies de téléphone, Digicel et cable and wire less.

Bizarrement sur les trois Concacaf disputées par nos jeunes ici (Panama), Haiti est tombée à chaque fois sur le pays organisateur, le Panama: en 2007 en U20 (Sony Norde , walson augustin, Judelain Aveska Yveson Etienne etc…); en 2013 en U17 avec Jonel Désiré, Jean Junot Valentin, Josué etc… et cette fois ci en 2017.

Dans ce pays a rythme de vie
Bouillonant, on ne sent pas la fièvre de ce pré-mondial ; la presse, les journaux à grand tirage en ont fait cependant des machettes comme PANAMA AMERICA qui titre en 1ère page objectivo: clasificar al Mundial.

Dans ses pronostics sur le tournoi, la
Presse panaméenne vante le Mexique, déjà deux fois champion du monde U17 comme un grand favori et mentionne Honduras comme un adversaire compliqué sans pratiquement faire mention d’Haiti même comme outsider ; cela n’a pas empêché les panaméens d’espionner correctement la sélection haitienne en envoyant des cameramen TV recueillir discrètement des images de nos entraînements.
La presse a dévoilé que les 20 inscrits des CANALEROS jouent tous au pays et se sont préparés pendant deux ans avec plus de 35 matches en sélection; concernant le Honduras, les journalistes soulignent qu’ils arrivent ici avec 18’joueurs jouant dans des Clubs locaux et deux “legionarios” .

Malgré le manque d’intérêt ici autour du tournoi, on espère que le public sera au rendez vous pour soutenir l’équipe locale et c’est pour cette raison que l’horaire des matches a été bâti après les heures de travail dans ce pays où tout le
Monde a un boulot

À noter de grandes mesures de sécurités ont été arrêtées à l’occasion du tournoi avec des policiers en civil et en uniformes accompagnant les délégations.

Pour Haiti jamais une équipe de jeune n’a subi une préparation si pointue ; profitant d’une offre de l’ONG brésilienne VIVA RIO qui a financé voyage, séjour et préparation. La FHF a envoyé les jeunes grenadiers au pays de Pelé depuis Novembre ; cette offre concernait aussi les entraîneurs qui les encadraient mais, ceux ci pour des raisons professionnelles n’ont pu se déplacer et Viva Rio a assumé en utilisant le staff de son académie PERLES NOIRES pour conduire la préparation dans son centre sportif a Rio.

Avec 23 Matchs dont 18 victoires contre seulement 2 défaites et 3 nuls, ce qui se fait de mieux au plus grand pays du football, il y a de quoi nourrir tous les espoirs même si Haiti n’a joué qu’une (1) seule phase finale de coupe du monde U17, alors que cette compétition est déjà vieille de 32 ans, lancée en 1985.

Les jeunes le savent et sont prêts à tout donner ; pourquoi pas refaire le coup d’il y a 10 ans ; c’était également après une longue préparation en Amsud….

Yves Jean Bart

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