FOOT – SCANDALE SEXUEL : QUAND CERTAINES ARBITRES ESSAYENT DE SE LAVER APRÈS LA NOUVELLE BOMBE LÂCHÉE PAR THE GUARDIAN !
4 mins read

FOOT – SCANDALE SEXUEL : QUAND CERTAINES ARBITRES ESSAYENT DE SE LAVER APRÈS LA NOUVELLE BOMBE LÂCHÉE PAR THE GUARDIAN !

PARTAGEZ

Le président de la Cona, Rosnyck Grant, accusé d’abus sexuels sur mineures et/ou prostitué certaines arbitres pour satisfaire les besoins des officiels de la FIFA, fait l’objet d’une enquête. Visiblement touchées dans cette sale affaire, cinq femmes d’arbitres, pas des moindres, tentent de se laver, accusent, pointent du doigt un petit groupe et crient au complot !

Trois nouveaux cadres de la FHF sont accusés d’implication présumée dans les dossiers de scandale sexuel et extrasportifs qui ne font que rabaisser, démolir voire anéantir l’instance suprême du football haïtien depuis environ six mois. Fénélus Guerrier, Gary Nicolas et Rosnick Grant, ce sont ces trois noms révélés par le journal anglais “The Guardian”.

Du haut de ces trois là, tous les yeux son rivés sur Rosnick Grant, président de la Commission nationale des arbitres (CONA). À en croire la rédaction du qoutidien anglais, l’ex arbitre international haïtien, selon les confessions de certaines présumées victimes, est accusé d’allégations sexuelles sur des mineures du centre de formation Camp Nous et des arbitres. Ces dernières sont souvent offertes aux officiels de la FIFA en leur promettant des privillèges et de promotions.

Moins de 24 heures après la publication de l’article, certaines arbitres, dont Ronide Henrius, (arbitre FIFA), Cindy Vernet (Arbitre national), Ebernise Louis (arbitre nationale), Kerlange Smith (Arbitre national), Wesline Louis, (Assistant FIFA), sur plus d’une cinquantaine, ont pris la défense de leurs consœurs.

Dans une note, ces arbitres ont dénoncé un petit groupe d’Haïtiens, en complicité avec des étrangers, qui disent-elles, se sont mis ensemble pour détruire la réputation des arbitres alors que ces dernières luttent beaucoup pour être au top niveau dans le domaine de l’arbitrage.

“Si quelqu’un est intéressé à prendre les rênes du football haïtien, qu’il aille dans les urnes. ll n’a pas besoin de ternir nos images sous prétexte que nous sommes victimes d’abus sexuels. Nous travaillons dur et nous avons consenti beaucoup d’efforts pour être sélectionnée. Le sport national, le football nous anime”, écrivent ces arbitres sans langue de bois.

Selon elles, il s’agit une manœuvre qui tend à déstabiliser les arbitres féminins et le football féminin.

“Après 10 ans de sacrifices, les arbitres femmes ont glané beaucoup au monde. Ce petit groupe, composé d’anciens arbitres, d’anciens dirigeants, d’anciens arbitres de la FIFA, sont frustrés. Ils doivent trouver une bonne formule pour le faire, pas à détruire les autres”, fustigent-elles.

Les signataires de la note rappellent que pour être arbitre national, vous devez avoir au moins 18 ans, être de bonne vie et moeurs, vous devez avoir un niveau académique élevé (secondaire), vous devez être en bonne condition physique, entre autres. Elles persistent et signent que ces individus, peut-être mal intentionnés, ont choisi de faire cela pour s’enlaidir l’image des femmes haïtiennes bien qu’elles travaillent dur, corps et âmes.

Elles terminent la note en prêchant la résignation aux méchants. Car, disent-elles : “notre rêve ne se brisera pas, car Haïti est le seul pays de la CONCACAF à avoir tous ces arbitres internationaux féminins, et à avoir 100% des arbitres féminins lors d’une journée de championnat masculin”.

Les plus curieux se demandent, mais pourquoi ce sont seulement ces cinq arbitres, sur plus d’une cinquantaine, qui montent au créneau pour tenter de se défendre et laver le président de la Cona, Rosnyck Grant ?

Dossier à suivre….!

Célou FLÉCHER / FOOTKOLE


PARTAGEZ

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *