GOLD CUP 2019 – HAÏTI : LA CHARNIÈRE CENTRALE N’A PAS DÉÇU
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GOLD CUP 2019 – HAÏTI : LA CHARNIÈRE CENTRALE N’A PAS DÉÇU

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En l’absence de Méchack Jérôme et Ricardo Adé, la sélection haïtienne de football a, ce jeudi 20 juin 2019, composté son billet qualificatif pour les quarts de finale de la Gold Cup, en battant le Nicaragua (2-0). La nouvelle paire centrale, Jems Geffrard et Andrew Jean Baptiste qui n’ont pas deçu, a tenu intacte la virginité de l’équipe nationale.

Avant la Gold Cup 2019, des inquiétudes se portaient sur l’équipe type que devrait aligner Marc Collat, mais jamais la charnière centrale composée de Méchak Jérôme et de Ricardo Adé, car elle a été fait l’objet de grande confiance. Cette paire défensive n’a encaissé que 2 buts dans la ligue des nations de la CONCACAF. Après le match face aux Bermudes, la tristesse sévissait le peuple haïtien. Blessé, Mechack Jérôme est forfait pour la reste de la compétition et pour des raisons diplomatiques, Ricardo Adé ne pourra pas assurer le reste de la competition.

Pour palier à ces absences de marque, le sélectionneur Marc Collat a dû réviser son effectif pour puiser deux nouveaux défenseurs. Le dévolu a été jeté sur Jems Geffrard et Andrew Jean-Baptiste. Deux inexpérimentés. Tout le monde croisait les doigts pour une bonne prestation des siens.

Application, cohésion, harmonie, tranquillité, intelligence et bonne animation défensive sont, entre autres, les mots qui peuvent qualifier la prestation de la charnière défensive face au Nicaragua. Jems Geffrard et Andrew Jean-Baptiste ont été impeccables dans la victoire des Grenadiers. La bande à Marc Collat a subi beaucoup d’actions dangereuses, mais la charnière centrale a été toujours là pour conjurer le danger. Pour le match du jour, ils ont aidé Haïti à garder sa virginité dans les buts.

Si la perte de Mechak Jérôme et Ricardo Adé est un fait malencontreux, la nouvelle charnière défensive fait tout pour encaisser moins de buts afin d’aider Haïti à continuer d’écrire en grandes lettres ses plus belles pages dans l’histoire de la Gold Cup.

 

Daniel Jean / FOOTKOLE


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